
Date : 04/07/2022
Sujet : mandat 2020-2026. Bilan de la 2ème année
Il est très inhabituel pour une tête de liste d’opposition, après seulement un an et demi de mandat, d’assister au retrait quasi simultané de la vie politique de ses deux principaux adversaires de l’élection municipale. Si dans notre discours de Keraudy nous avions annoncé que ce qui se jouait en 2020 marquerait la fin d’une ère, il a fallu attendre un peu pour que notre analyse devienne réalité.
Toujours est-il que nous abordons ce nouveau chapitre avec un optimisme d’autant plus grand que le nouveau Maire a clairement donné des gages d’ouverture que nous apprécions.
Jusqu’ici, le fait que Cap Plougonvelin ne soit qu’un des deux groupes d’opposition n’a pas empêché les Plougonvelinois de voir se concrétiser certaines de nos idées et actions : la restructuration du prêt de la piscine, la retransmission vidéo des débats (combat que nous avons aussi mené au niveau communautaire au sein du collectif des Citoyens d’Iroise), l’obtention d’un local pour notre groupe, l’intégration de Plougonvelin à la liste de la loi Climat & Résilience sur les communes devant prendre des dispositions face à la montée du niveau de la mer… Les risques induits par le changement climatique ont même fait l’objet de plusieurs pages dans Le magazine de Plougonvelin de l’été ce qui nous ravit.
Notre choix d’avoir une position d’indépendance vis-à-vis de la politique menée par les anciens Maires se révèle aujourd’hui plus que pertinente. Nous sommes libres de toutes nos décisions tout en étant ouverts aux travaux en commun avec l’ensemble des bonnes volontés qui veulent se mettre au service de l’intérêt commun. Nous conservons toute notre capacité critique pour exercer notre mission de contrôle et d’information au service des habitants de la commune, comme nous l’avons fait jusqu’ici.

- Tout d’abord, concernant l’urbanisme, le patrimoine et les espaces agricoles, nous n’avons pas pu à ce jour stopper l’ancienne politique qui a consisté à mener des actions très préjudiciables comme la destruction de ce qui restait de la nécropole ou de la partie historique du bourg, la disparition de terres agricoles. Le développement urbain « compulsif » a été préoccupant et mérite une nouvelle réflexion incluant aussi largement que possible la population tout en tenant compte de perspectives de développement économique en phase avec la réalité de l’époque.
- Ce développement urbain couplé au changement climatique en cours induit aussi des questions sur la façon dont nous nous déplaçons, que ce soit dans le cadre de notre travail, de nos loisirs ou pour le tourisme. Le cheminement doux, l’usage des pistes cyclables, des sentiers côtiers ou de randonnées, les liens inter-communes doivent être repensés, les modes de transport doivent être questionnés, là aussi en tenant compte de l’évolution de la commune, des nouvelles offres de transports, de la rupture énergétique.
- Enfin, dernier mais pas ultime sujet, avant la fin du mandat le couperet de l’échéance des trois ans fixés par le GIEC tombera. Jusqu’ici, à Plougonvelin l’action politique de lutte contre les conséquences du changement climatique a été au mieux embryonnaire. Pourtant la prise de conscience existe. Nous avons pu le constater dans les faits lors d’une de nos participations à une conférence débat organisée à l’hippocampe. Mais savoir qu’il y a un problème ne suffit plus. Il faut agir. Et si les élus et les citoyens de Plougonvelin ont peu d’influence sur le destin de la planète, nous avons une capacité majeure d’action dans notre commune et sur le territoire d’Iroise.
