#Edito : un goût de barbarie
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#Edito : un goût de barbarie

feu de nuit

Date : 23/11/2020

Sujet : ma réaction après la vandalisation de la nécropole de Plougonvelin

De plus en plus ahurissant !
 
Ne pas respecter ses morts est un signe de barbarie autant que de déliquescence d’une société. La destruction de la nécropole de Plougonvelin était déjà ressentie par beaucoup comme un événement incompréhensible, mais je crois que personne ne s’attendait à voir un cran supérieur franchi. C’est désormais fait avec ces actes de vandalismes des fouilles.
 
Dans une société qui perd ses repères puisque l’époque les détruit un à un, où les élites font de la « réalité alternative » (le doux euphémisme du mensonge) une règle de communication, où l’accès sans discernement aux médias (numériques ou pas) donne l’illusion que l’opinion peut tenir lieu de conviction philosophique, religieuse ou idéologique, est-ce finalement surprenant ?

L’acte le plus vil n’est même plus transgressif, il n’exprime plus que l’infinie stupidité de la destruction.
 

Sans exemplarité, sans engagement au service du bien commun, sans vertu, il ne peut y avoir de morale, il ne peut y avoir de respect. Il ne peut finalement pas y avoir de société.

Reprenons-nous. Redonnons un sens à notre vie collective. Prenons nos responsabilités au sein d’une société digne de ce nom. Refusons la barbarie.

L’article du Télégramme :

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