#BienVivre : la sécurité des biens et des personnes dans notre commune
#BienVivre : la sécurité des biens et des personnes dans notre commune

#BienVivre : la sécurité des biens et des personnes dans notre commune

Une insécurité qui croît lentement mais surement

délinquance
Nous abordons le sujet de la délinquance avec toute la prudence et la pondération que nous jugeons nécessaires sur un sujet émotionnellement délicat.
 
La première difficulté rencontrée est de disposer de chiffres fiables. La municipalité sortante n’est pas bonne de façon générale sur la communication, mais elle est particulièrement opaque en matière de sécurité.
La seule base fiable dont nous disposons est celle des données open data de sites comme ville-data.com mais qui donnent hélas des données agrégées sur le Finistère.
L’autre source est naturellement les remontées venant des habitants eux-même et comme nous faisons du porte-à-porte depuis plusieurs jours, nous collectons des données particulièrement « fraiches ».
 
Premier constat : l’insécurité liée à la petite délinquance monte. Nous sommes en train de passer d’une délinquance plutôt opportuniste et saisonnière à une délinquance de délits récurrents et installée : cambriolage de domicile et de voitures, agressions verbales et physiques, trafic de drogue.
Deuxième constat : deux bandes semblent s’être constituées et lorsqu’ils sont pris (ce qui est généralement le cas), ce sont souvent les mêmes individus qui sont mis en cause.
Troisième constat : des zones de « déshérences » se sont constituées au stade, à Keruzas et à Keraudy.
Quatrième constat : l’explosion du nombre de caméras n’a pas empêché la hausse du nombre de délits. Ce constat n’est d’ailleurs pas propre à Plougonvelin : nulle part les caméras n’ont un impact déterminant sur la délinquance. Au mieux elles la déplacent ou permettent de faciliter l’enquête. Faut-il pour cela qu’elles soient opérationnelles, ce qui n’est pas le cas de toutes à Plougonvelin (courant coupé, objectifs aveugles car non nettoyés, …).
Cinquième constat : malgré son implication, notre policier municipal est vite au bout des possibilités de son action. Par ailleurs, la politique sur la mission de la gendarmerie ne semble pas aller dans le sens d’une plus grande présence au quotidien au plus proche de la population.

La position de la liste Cap Plougonvelin sur la sécurité des biens et des personnes

La croissance de la population, l’urbanisme mal maîtrisé et basé sur des lotissements à forte densité et sans espaces « de liberté » et le recul voire l’absence des services publics de proximité sont des éléments qui contribuent inévitablement à des frictions et dans certains cas à l’insécurité. Nous devons être plus présents dans nos quartiers.

La technologie n’est pas l’alpha et l’oméga pour répondre aux problèmes de délinquance. Nous sommes encore une petite commune, nous pouvons nous parler, nous pouvons compter sur nos associations et sur l’entraide.

Nous devons traiter le problème par la prévention et l’augmentation des moyens d’actions sur le terrain. Enfin, des adultes exemplaires, patients, aidés par les patrouilles de la gendarmerie et du policier municipal peuvent influencer dans le bon sens la délinquance des adolescents non cadrés.

Nos propositions sur la sécurité

  • Un lieu et un encadrement doivent être redonnés à la jeunesse (les adolescents en particulier).
  • Nous devons chercher à mutualiser et coordonner nos forces policières communales avec nos voisins proches.
  • Nous devons mettre une pression politique pour que l’action de la gendarmerie évolue vers une plus grande présence de proximité.
  • Les lieux actuels de déshérence doivent être supprimés par une présence et une action policière et citoyenne qui devra durer aussi longtemps que nécessaire.
  • Nous devons renforcer visiblement la prévention lors de la saison estivale.
  • Conformément à nos engagements sur la démocratie collaborative, nous devons ouvrir un débat sur l’opportunité de mettre en place une action communale de type « citoyens vigilants« .
  • Concernant les caméras, celles qui menacent les libertés individuelles (à l’intérieur des salles par exemple) seront supprimées. Aucune caméra de rue ne sera installée sans consultation préalable des citoyens immédiatement concernés. Nous refusons par avance de déployer toute solution de reconnaissance faciale ou similaire qui sont fondamentalement liberticides.
  • Nous devons veiller à conserver voire à développer le lien social au cœur de nos quartiers. La vigilance bienveillante de nos voisins est le premier acte de prévention et de mobilisation pour notre sécurité à tous.

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