Une économie qui peut et qui doit reprendre de la vigueur
Notre économie locale peut s’appuyer sur son secteur agricole et ses services liés au tourisme. Nous avons également la chance d’avoir sur notre territoire un supermarché de taille intéressante, un centre culturel de haut niveau et des artisans.
Nous devrions constater une situation économique assez privilégiée. Dans les faits, la situation de Plougonvelin ressemble plutôt à celle d’une belle endormie non préparée aux bouleversements économiques en cours et dont le dynamisme s’étiole.
Premier constat : une grande partie des commerces du Trez Hir et du bourg souffrent ce qui se traduit concrètement par des fermetures lentes mais régulières de commerces.
Deuxième constat : nous ne profitons pas assez de l’attractivité patrimoniale et culturelle de notre commune. Il n’y a pas vraiment d’exploitation économique de Keraudy. Une analyse des charges de Keraudy devra être faite pour être en mesure ce qui est en fait imputable aux aides indirectes à la culture (par exemple les occupations gratuites qui sont un coût assumé par Keraudy alors que c’est un choix qui devrait dépendre du budget municipal).
Troisième constat : il existe dans les faits des zones différentiées à vocations économiques différentes. Le Trez Hir est plus tourné vers un tourisme balnéaire saisonnier mais le lien avec Bertheaume et la côte en général n’est pas fait. Le bourg et Intermarché ont plus une vocation d’économie « de tous les jours ». La zone artisanale a plus un intérêt pratique pour les entreprises que d’attraction commerciale pour leurs clients (qui sait que pour les fournitures de bureau on peut être servi à Tou-Ibil ?). Les services d’hébergement et de restauration n’exploitent pas tout le potentiel communal.
Quatrième constat : Les mutations de l’économie numérique ne sont pas assez intégrées par les entreprises. La commune ne participe pas assez à la visibilité et au dynamisme numérique : elle n’a pas de politique économique numérique.
Cinquième constat : les circuits courts, l’économie circulaire, l’économie du recyclage sont à leurs débuts.
Sixième constat : nous avons perdus ces dernières années ou allons perdre des acteurs qui pourtant souhaitaient rester (boucher, banque, …). Nous n’avons pas défini une politique ni mis en place une concertation concernant la préservation des services publics (comme pour le cas de La Poste).
La position de la liste Cap Plougonvelin sur l’économie locale
Nous devons être volontaires dans notre politique économique.
Nous devons choisir des secteurs jugés stratégiques pour Plougonvelin et favoriser l’implantation d’acteurs économiques dans ces secteurs.
Nos propositions
- Nous devons créer une image cohérente de l’identité de Plougonvelin en matière de tourisme et mettre en place les outils adaptés pour que nos acteurs économiques en tirent parti.
- Nous devons favoriser l’adaptation et la dynamisation de notre artisanat local en intégrant au mieux les nouveaux outils de production (en particulier numérique) et les nouveaux usages (réparation, recyclage, laboratoires artisanaux/fablabs, personnalisation, expérience personnelle…).
- La commune doit se servir du monopole naturel qu’est son nom et créer un portail numérique d’entrée à l’économie locale (commerce.plougonvelin.fr, tourisme.plougonvelin.fr par exemple).
- Nous proposons la création d’un lieu commercial type « boutique éphémère » en cœur de bourg et/ou au Trez Hir.
- L’offre d’hébergement doit être développée en coordination avec tous les acteurs du tourisme et de la culture.
- Nous devons étudier l’intérêt d’une structure complémentaire à l’office du tourisme chargée d’intégrer tous les types d’offres communaux en une offre commune, de porter les dossiers administratifs des projets, de soutenir la création de « l’hôtellerie légère » et les offres singulières, de proposer la construction de séjours à la carte pour les randonneurs ou autres amoureux du patrimoine (certains blockhaus pourraient être utilisés comme gites atypiques). Cette structure devra être ouverte en fonction des besoins de ses clients.
- Nous voulons favoriser l’évolution du secteur primaire agricole vers
les circuits courts, pour aller vers une production éco-responsable
voire à terme les accompagner vers le bio. - Dans les domaines d’intérêt public, la commune doit proposer de mutualiser l’achat de biens et services pour les habitants volontaires : achats groupés pour les contrats de mutuelles, la sécurité des biens et personnes, les installations d’énergie, …
- Nous devons devenir acteur de notre production d’énergie de façon à tendre vers l’autonomie et la neutralité carbone. Les choix énergétiques devront être définis en fonction des atouts spécifiques de notre commune.