Date : 29/05/2023
Sujet :
Conseil municipal de mai
Nouveauté sur la restitution des débats
Les débats du conseil municipal de mai ont à nouveau été consacrés à la gestion courante des affaires de la commune.
Les échanges les plus intéressants ayant été consacrés à la présentation d’images de synthèse de la future crèche et aux retours sur la mini-enquête menée par Cap Plougonvelin sur la connectivité aux réseaux téléphoniques et internet, avec un échange floral sur les marguerites.
Vous en retrouver un résumé en vidéo ci-dessous.
La voie des marguerites ne se déclamera pas en Breton
Dans le lot des différentes délibérations administratives sur lesquelles le conseil devait se prononcer, Cap Plougonvelin avait déposé un amendement concernant l’attribution d’un nom à une nouvelle impasse. La majorité proposait d’appeler cette voie impasse des marguerites. Elle doit être créée suite à la construction d’un nouveau lotissement (le lotissement des marguerites) jouxtant l’actuelle rue des marguerites. Au milieu d’un tel champ de marguerites, nous avions proposé de nommer autrement cette impasse pour deux raisons principales :
- L’impasse des marguerites touchant directement la rue des marguerites c’est source de confusion pour l’adressage du courrier et pour les gens qui veulent s’y rendre
- Même sans vouloir être plus bretonnant que les plus zélés défenseurs de la langue bretonne, il nous paraissait intéressant de changer la marguerite française en MARC’HARID bretonne
- on garde le nom français parce que le breton c’est compliqué (personnellement, j’ai plus de difficultés avec les oies de la rue de poul ar goazy que la marguerite de l’impasse marc’harid)
- il existe déjà dans Plougonvelin des rues et des impasses qui ont le même nom (streat run bleiz par exemple – au passage, il me semble que streat veut dire rue et donc que des habitants résident impasse de la rue des crins de loup…)
Les explications avancées sont d’autant moins convaincantes que j’ai posé la question de savoir si à l’avenir il n’y aurait plus de nom breton donné à une rue et que je n’ai pas entendu de réponse. Donc fi de l’ambiguïté de l’adresse et du breton.
Bref, nous avons vécu un petit moment cocasse de vie municipale. Rien de bien important mais signe que même sur un sujet très anodin qui pouvait sembler très consensuel a priori, la bonne volonté affichée depuis le renouvellement du Maire et le compromis n’étaient pas ici au rendez-vous. Pas de quoi nous décourager d’aller dans ce sens cependant.
Subventions aux associations
Les règles préexistantes ont été reconduites.
Concernant l’école, le principe d’égalité entre les enfants du public et du privé est conservé.
Au regard des difficultés actuelles en terme d’éducation nationale, il aurait été utile de faire un effort à notre niveau communal pour aider plus encore les enfants à affronter un avenir compliqué.
L’USP est l’asso la plus subventionnée en absolu et relativement aux adhérents (bon festival de Pentecôte aux participants au passage !).
Mauvaises connexions
Bien qu’ayant été menée rapidement et avec peu de moyens, les 15 retours de notre enquête sur la mauvaise voire l’absence de connectivité téléphonique et internet a bien retenu l’attention du conseil. Le Maire a annoncé qu’il verrait comment approfondir le sujet et prendre les éventuelles décisions nécessaires.
Pas d’Open Data pour l’instant
Nous avions adressé une question préalable concernant l’application de l’article 106 de la loi sur la République Numérique à Plougonvelin.
Rien n’est fait à ce jour mais le Maire a indiqué que si certes la commune compte plus de 3500 habitants, aucune action de publication des données numériques de Plougonvelin ne serait menée dans le cadre de cette loi puisque une deuxième condition permet d’exempter la municipalité de le faire (il s’agit du nombre d’agents ou de salariés qui n’atteint pas 50 comme le stipulent les décrets D312-1-1-1 et D312-1-4 du code des relations entre le public et l’administration). Plougonvelin ne sera donc pas un élève zélé en matière de transparence administrative.
Exercice du droit d’opposition en matière de collecte des plaques d’immatriculation
Le Maire a indiqué qu’il allait soumettre cette question au délégué à la protection des données de la commune.
des promesses des promesses ? et à quand des actes ,?