#BilanMandat : retour sur l’édito de janvier des échos de Plougonvelin
#BilanMandat : retour sur l’édito de janvier des échos de Plougonvelin

#BilanMandat : retour sur l’édito de janvier des échos de Plougonvelin

echos plougonvelin 2020

Date : 14/01/2020

Sujet : Première analyse de l’édito du maire sortant de Plougonvelin à propos du bilan de son mandat dans les Echos de Plougonvelin (janvier 2020).

#BilanMandat : retour sur l’édito de janvier

La majorité sortante peut désormais faire le bilan de son mandat. Au-delà d’une satisfaction par principe de l’équipe sortante ou a contrario d’une condamnation facile et sans nuance qui pourrait être de mise pour l’opposition, que dire de ces six années de mandat ?

L’équipe majoritaire sortante

Dans son édito des échos de Plougonvelin de janvier, le maire sortant Bernard Gouerec choisit d’abord de souligner « l’implication et le dynamisme du Conseil Municipal et de l’ensemble des associations ».
Ceci est à la fois vrai et faux.
Le dynamisme des associations de Plougonvelin ne fait aucun doute et bien des municipalités rêvent d’avoir sur leur commune un tel tissu associatif.
Pour ce qui est des adjoints de la majorité, nous n’avons a priori pas de raison de douter de l’engagement personnel des élus mais nous faisons le constat que le ressenti de la population n’est pas celui d’une équipe qui a répondu globalement à leurs attentes, en particulier en matière d’écoute et de dialogue. Or ceci est « normal » si l’on analyse factuellement les choses : cette équipe a été bâtie en voulant faire une économie sur le nombre d’adjoints et de conseillers actifs, autonomes et au contact de la population. Dans ces conditions, les élus en charge d’un dossier se retrouvent forcément en difficulté face à l’ampleur de la tâche. Soit ils ne peuvent pas répondre correctement à tout ce qui leur remonte, soit ils se déchargent d’une partie de leur tâche sur l’administration communale qui prend alors l’ascendant sur les élus. Il n’est jamais bon qu’une administration prenne le pas sur la démocratie.
C’est aussi en partie pourquoi pendant six ans nous avons pu constater un déficit de communication et que certains problèmes a priori simples comme par exemple la signalisation routière ont traîné en longueur voire n’ont pas été résolus.
Cela explique sans doute également le non-suivi des actions comme pour ce ginkgo biloba offert par une habitante à la commune pour être replanté devant la résidence des mouettes et qui a péri dans un coin sans même avoir été replanté.
La plupart du temps il en résulte un sentiment d’agacement, mais cela a parfois été source de dérapage préjudiciable pour la commune comme pour cette plainte inconsidérément déposée par le maire contre un habitant dont le tort principal est d’avoir été impatient face à un problème environnemental.

Pour ma part, je pense que chaque conseiller de l’équipe majoritaire doit être à un moment où un autre en charge d’un ou plusieurs dossiers et au contact des habitants. L’idée d’une équipe restreinte est à la fois un contre-sens démocratique (un conseiller n’est pas là juste pour donner la majorité au maire) et économique (un service non ou mal rendu est toujours trop cher). Plougonvelin élit 27 conseillers et peut compter jusqu’à 8 adjoints (ce qui découle de l’article L. 2122-2 du code général des collectivités territoriales). La majorité actuelle compte 6 adjoints et deux conseillers délégués (le nombre est non fixé par la loi).

4 commentaires

    1. La liste Cap Plougonvelin ! n’a pas vocation à afficher une couleur politique, ce qui ne veut surtout pas dire que ses membres n’ont ni opinion ni conviction politique.
      Au contraire, j’ai demandé aux personnes qui m’ont déjà rejoint de ne surtout pas renoncer à leurs convictions mais d’être en mesure de débattre rationnellement et au final, sur tous les points de notre projet, d’être capables de défendre les positions qui seront établies collectivement.
      Aujourd’hui, je constate que cela fonctionne bien et que le groupe qui intègre un spectre politique qui va de la gauche modérée à la droite modérée fonctionne harmonieusement.

      Pour ma part, vous trouverez plus de détails sur cette page.
      De façon synthétique, je dirais que je suis social-démocrate dans mon engagement citoyen et de la droite réformiste dans mon engagement syndical professionnel (je suis fondateur & dirigeant d’entreprise).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *