#BienVivre : circuler, cheminer dans notre commune
#BienVivre : circuler, cheminer dans notre commune

#BienVivre : circuler, cheminer dans notre commune

Une circulation fluide et paisible au quotidien est un gage de bien-être dans une commune.

L’entretien de la voirie est un casse-tête de longue date à Plougonvelin. Nous en faisons le constat au quotidien : malgré les efforts successifs des différentes municipalités la route reste en de nombreux endroits mal entretenue, dangereuse et souvent indigne d’une commune qui fait la promotion de son image touristique. Nous souffrons de la comparaison avec nos voisins.
Une première raison assez basique est liée à l’étendue même de la commune. Pour aller de Saint-Mathieu au Cosquer il faut faire plus de 8km. L’urbanisation a créé un maillage assez dense de petites rues auxquelles il faut ajouter de nombreux chemins allant de la voie romaine au chemin agricole en passant par le chemin creux.
Il n’est alors pas simple de demander à 4500 habitants de financer tout cela et l’endettement actuel ne laisse pas beaucoup de marges de manœuvres (pour fixer grossièrement les idées, un kilomètre de route goudronné coûte de l’ordre du million d’euros).

La situation ne relève cependant pas que de l’héritage du passé et ne nous condamne pas à la subir éternellement comme une fatalité.

La position de la liste Cap Plougonvelin sur la voirie et la circulation

Une partie des problèmes de voirie est liée à la sécurité : visibilité, panneaux, marquage au sol, accès des secours ou autres services publics… Sur cette partie, il n’est pas possible de transiger ou d’avoir des délais de mise en sécurité qui s’étirent sur des mois voire des années. Des solutions palliatives doivent être trouvées dans les meilleurs délais en attendant des solutions plus durables.

Certains aménagements récents se sont révélés peu sécurisants (comme le marquage au sol de pseudo voies cyclables) ou même accidentogènes et sources de mini-bouchons (au moins trois accidents au Lannou depuis l’arrivée des « écluses »). En vertu du principe précédent, ceci doit être corrigé.

L’utilisation systématique du goudron (qui contribue à l’imperméabilisation des sols) n’est pas demandée par l’ensemble des Plougonvelinois. L’utilisation de surfaces sur caillebotis ou même le gravillon ou tout venant peuvent dans certaines zones rendre le service demandé pour moins cher avec des bénéfices induits (rapidité de mise en œuvre, renforcement de l’aspect rural, meilleur respect des éco-systèmes et de la biodiversité).

Même en zone rurale, les bas-côtés des routes les plus fréquentées doivent être sécurisés pour les piétons.

Beaucoup de choses sont à faire en matière de pistes cyclables mais il faut commencer là où il y a à la fois de la place pour en faire et une densité de population significative pour les utiliser. C’est une règle d’intérêt public et de bon sens économique.

Un service de transport collectif interne à Plougonvelin pourra alléger une partie du trafic.

En matière de fluidité de circulation il faut appliquer un principe simple : faciliter la sortie et diminuer les entrées.

Enfin nous devons retrouver le plaisir de déambuler en sécurité dans un cadre aussi rural ou maritime que possible.

Nos propositions sur la voirie et la circulation

  1. Les problèmes de voirie produisant des risques objectifs devront être traités prioritairement. Conformément à notre volonté de rénovation de la démocratie locale, la population sera activement associée à la gestion de ces problèmes et la communication sera publique et transparente (publication des lieux problématiques sur une page internet par exemple).
  2. Les bas côtés des routes très utilisées par les piétons devront être sécurisés entre autres par l’utilisation d’un balisage lumineux « doux ».
  3. Des actions de sensibilisation et de respect de la vitesse dans la commune seront lancées tout au long du mandat. Nous sommes tous acteurs de la sécurité de tous !
  4. Une zone extérieure de stationnement sera créée et combinée avec un service de navettes en saison estivale. La navette fera une boucle dans la commune. En complément, un service hippomobile / électrique sera testé.
  5. Les nouvelles zones de stationnement devront combiner la qualité d’utilisation (pratique et propre) et participer à la lutte contre l’imperméabilisation des sols.
  6. Des pistes cyclables seront créées pour irriguer le bourg et les écoles. Les utilisateurs prioritairement ciblés seront les enfants et leurs parents ainsi que les personnes amenées à fréquenter le bourg. Elles rayonneront dans un premier temps vers les lotissements du stade, le Lannou et le haut de Saint Yves. Des parcs à vélos éventuellement avec une borne de rechargement seront développés en conséquence.
  7. Des chemins entre quartiers seront ouverts autant que possible au cheminement doux (qui sera lui-même développé et encouragé).
  8. Les talus de ces chemins seront replantés d’arbres ou d’arbustes. Une réflexion sur la création d’une activité de recyclage des « déchets » de coupe de ces haies sera lancée en concertation avec les habitants et les associations.
  9. Une réflexion commune avec les habitants sera lancée sur l’arrivée actuelle ou prochaine des nouveaux moyens de mobilité (petits véhicules électriques, voitures autonomes, robots de livraison, …)
  10. L’effort global sur la réfection des routes sera poursuivi.
Conformément à nos engagement sur la rénovation de la démocratie communale, pour une grande partie de ces propositions les habitants seront associés aux comités de réflexion.
Des projets en lien avec les voies de circulation pourront être financés au titre du budget participatif.

3 commentaires

  1. francoise sanquer

    eh oui ! le chemin de Porsmilin a disparu et celui de Toulogot ( comme on écrivait avant) vient jusque chez moi alors que toute la dernière partie est privée et a un autre nom . Mais les deux tiers ouest de la plage de Porsmilin sont plougonvelinois ! Ca doit faire oui au moins 800M de plus !

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